L'art en vadrouille, exposition collective
L’amicale de L’Art en Vadrouille est une association de peintres amateurs des Franches-Montagnes. Elle compte une dizaine de membres, Une première exposition collective a eu lieu en 2010. Une partie des ventes des tableaux exposés est toujours versée à une oeuvre caritative. Cette année, l’association a souhaité soutenir la jeune Marie Voirol, atteinte d’une maladie génétique.
Josette Aubry, Le Noirmont
Josette Aubry explique que le dessin est devenu une passion à la suite d’une chute à cheval à ses vingt ans. Elle a suivi des cours aux Beaux-arts de La Chaux-de-Fonds et des cours de peinture sur soie à Porrentruy. Son support préféré est la soie, rebelle, sauvage et attrayante de difficultés. Puis l’aquarelle, l’acrylique, le plâtre et le sable en ajouts. Josette Aubry est la créatrice en 2010 de l’Art en vitrine devenu l’Art en vadrouille.
Alain Biétry, Courrendlin
Alain Biétry a commencé la peinture à 60 ans. Intéressé par la création artistique et autodidacte, la peinture fut pour lui une découverte passionnante et stimulante. Peintre animalier et paysagiste, Alain Biétry est un grand passionné de la nature. Il participe depuis 2016 aux expositions collectives de l’Art en vadrouille.
Pierre-André Chapatte, Saignelégier
Pierre-André Chapatte a une formation de juriste. À la création du canton du Jura, il revient dans sa région comme journaliste. Il est cofondateur et rédacteur en chef du Quotidien Jurassien, pour lequel il écrit encore. À l’âge de la retraite, il renoue avec une passion de sa jeunesse, la peinture. Autodidacte, il peint à l’huile des portraits de personnalités qui l’ont marqué et d’inconnus qui l’inspirent, des scènes de vie aussi, des paysages parfois.
Corinne Egger, Les Bois
La région des Franches-Montagnes a toujours fasciné Corinne Egger par ses teintes sobres et par les découpes de ses rudes paysages. Lorsqu’elle s’y est installée, elle a retrouvé un crayon de papier et des tubes de peinture perdus au fond d’un tiroir. Le temps les lui a rendus, l’amenant à découvrir d’autres horizons, notamment dans l’atelier libre de l’artiste Jean-Paul Perregaux qui lui a prodigué ses conseils durant de nombreuses années.
Manon Grandjean Bälli, Les Breuleux
Toute petite, Manon Grandjean était attirée par le dessin. Presque toutes les techniques y passent par vagues : le fusain, l’aquarelle, la porcelaine, l’huile, l’acrylique, le pooring et parfois un mélange de ces diverses techniques. Privilégiant plutôt le figuratif, elle goûte parfois à l’abstrait. De nature discrète, la peinture lui permet de s’exprimer pleinement, de jouer avec les couleurs et les sujets.
Nicole Jaquet Henry, La Chaux-de-Fonds
Musicienne, Nicole Henry a toujours apprécié les arts visuels. Depuis plus de trente ans, elle crée des bijoux à partir de divers matériaux. Elle commence à peindre en 2018, sur toile, matériau dont elle aime la texture. Sa technique mixte recourt à l’acrylique, la gouache, l’encre de Chine, le stylo-bille, l’intégration de feuilles métalliques et de morceaux de partitions de musique.
Odile Maître, Montfaucon
Depuis toujours couleurs et formes habitent Odile Maître. Enseignante de profession, elle suit des cours d’histoire de l’art, de sculpture sur terre, de dessin abstrait. Dès 1999, elle s’adonne au dessin et à la peinture sur divers supports: papier, carton toilé, bois, toile et verre. Dans ses tableaux, elle essaie d’exprimer ses élans intérieurs: énergie, émotions, joie, paix, émerveillement, espoir en la vie.
Sonia Martinoli, Le Noirmont
Sonia Martinoli s’est toujours passionnée pour le dessin. Même avec ses problèmes de santé, elle n’a pas abandonné sa passion qui lui a permis de se reconstruire. Autodidacte, elle peint selon son envie des portraits, des paysages et de l’abstrait.
Danielle Todeschini, Montfaucon
Employée de commerce mais depuis toujours intéressée par l’art, Danielle Todeschini s’est mise à la peinture à 58 ans. Ses enfants lui offrent alors ce qu’il faut pour se mettre à la gouache comme cela se faisait depuis longtemps. C’est toutefois la peinture à l’huile qu’elle choisira, s’appropriant un style figuratif. Elle peint dans l’atelier d’un peintre qui donne des cours en France voisine.
Virginie Wiser, Le Noirmont
Virginie Wiser s’est mise à la peinture au temps du Lycée cantonal où elle a obtenu sa maturité littéraire avec l’option dessin. Elle a suivi des cours à l’Académie de Meuron à Neuchâtel et d’aquarelle à Saignelégier avec le groupe de Josette Kornmayer. Sa technique de prédilection reste l’acrylique. Au départ, elle ne faisait que du figuratif, des paysages et des portraits. Elle s’est mise à l’abstrait ou au semi-figuratif.

Exposition du 14 novembre au 23 décembre 2025
Ouverte du lundi au vendredi de 8h00 à 20h00, samedi de 14h00 à 20h00
L'exposition est fermée les dimanches ainsi que du vendredi 28.11, 14h00 au lundi 01.12, 8h00
Vernissage le vendredi 14 novembre à 18h00
May Lachat, une année d'escapades
Entre figuratif, suggestif, abstrait et couleurs, le visiteur est emporté par une exploration artistique où chaque toile raconte une aventure, un instant capturé entre rêve et réalité. « Une année d’escapades » est une invitation au voyage, une errance picturale à travers des paysages intérieurs et extérieurs, où les formes oscillent entre le figuratif et l’abstrait, entre la suggestion et l’évidence.
Les couleurs vibrent, s’entrelacent, s’opposent et se fondent, traduisant émotions et sensations nées de cette quête d’ailleurs. Ici, un détail se devine, là, une impression fugace s’impose. Chaque œuvre est une escale, un fragment d’évasion où l’imagination du spectateur devient complice du mouvement et des harmonies.
May Lachat est né en 1961 à Corgémont. Très jeune, elle passe ses congés à dessiner et peindre dans l’atelier d’architecture de son père. En 1977, May est admise à l'école des Arts Visuels à Bienne. Après une année au cours préparatoire, elle quitte l’établissement et part suivre une formation de tisserande dans une bergerie des Vosges. Au milieu des chèvres et des moutons, de la teinture végétale, du cardage et du filage de la laine, elle se découvre une sensibilité toute particulière. En fusion complète avec la nature, elle développe un goût immodéré pour les grands espaces et la liberté.
En 1979, May ouvre son propre atelier de tissage. Il est toutefois difficile de gagner sa vie dans cet artisanat. Tour à tour, elle devient caissière en supermarché, animatrice en atelier de créativité dans une clinique psychiatrique, dessinatrice en publicité, factrice de montagne, nounou pour jeunes espoirs du tennis suisse et, après l'obtention d'un CFC par validation des acquis, elle termine sa vie professionnelle en tant qu'assistante socio-éducative, dans une fondation pour enfants en difficulté.


Exposition du samedi 17 janvier au vendredi 20 février 2026
Ouverte du lundi au vendredi de 8h00 à 20h00, samedi de 14h00 à 20h00, dimanche de 14h00 à 17h00
Vernissage le samedi 17 janvier à 18h00
L'artiste sera présente les dimanches
Pistes vertes, photographies de Charlène Mamie
Charlène Mamie est originaire de la Neuveville. Elle a parcouru les pentes jurassiennes à la recherche des traces d’un passé pas si lointain qui est en train de disparaître avec le manque de neige. Elle a photographié les restes des téléskis et autres tire-fesses qui parsèment encore le paysage. Des installations qui ont souvent fait le bonheur de la génération de ses parents. Les images prises illustrent concrètement le changement climatique qui frappe aussi nos régions.
Les touristes du monde entier se pressent pour admirer les Alpes, ces grandes et majestueuses montagnes entourées de glaciers, de trains à crémaillère et de téléphériques dernier cri. Charlène Mamie a grandi dans la région de la petite soeur. Des montagnes aussi, mais plus petites, plus tassées, plus anciennes : le Jura. Des montagnes et des collines qui l’ont vu grandir. C’est lorsqu’elle regarde des vieilles vidéos ou d’anciennes images qu’elle se rend compte à quel point l’environnement y a changé.
Charlène Mamie a entendu ces histoires de kilos d’or blanc et ses murs de neige tombés sur les crêtes du Jura, avec ses mini-stations de ski nées au XXe siècle et qui ont prospéré durant des années. La génération de ses parents dévalait les pentes jurassiennes, alors sans se douter de leur chance. En tant qu’amatrice de ski et de neige, Charlène Mamie a toujours rêvé en regardant ces vieilles images de skieurs en pull en laine et skis en bois. L’âge de l’or blanc du Jura du siècle dernier est pourtant bien derrière. Si les pentes enneigées ont fait place aux pâquerettes et aux cramias, la faute est principalement à rejeter sur le réchauffement climatique. Selon Météo Suisse, la moyenne climatique actuelle se situe déjà 2,8 °C au-dessus de la moyenne préindustrielle. Depuis ces dix dernières années, l’augmentation a été de 2,7 °C. Une réalité parfois fatale pour les stations de basses altitudes. Certaines ont fait faillite, mais n’ont pas été démantelées, laissant derrière elles une photographie figée dans le temps. D’autres stations résistent et sont exploitées quelques jours par année : Les Breuleux, Le Crêt-du-Puis, Nods, Tavannes, La Corbatière ou encore Le Crêt-Meuron, qui, après 10 ans d’arrêt, a repris du service en 2021. Des téléskis sont aussi reconvertis comme celui de Malleray, où les skieurs ne sont plus les seuls à dévaler les pentes, mais partagent la remontée avec les bikers. Malheureusement, plusieurs stations et sauts à ski n’ont pas résisté au manque de neige.
La photographe s’est rendue sur ces lieux abandonnés. Elle a voulu immortaliser dans son objectif les restes d’une époque révolue. Avec l’espoir que ses images interpelleront sur l’une des premières conséquences tangibles et visibles du réchauffement climatique dans la région.
Charlène est née au pied du Jura à La Neuveville. Son cfc de médiamaticienne en poche, elle réside désormais à Bienne pour se rapprocher de son travail à Macolin, à l’Office fédéral du Sport OFSPO. Là, la photographie et la réalisation de vidéos sont son quotidien, ce qui ne l’empêche pas de sortir régulièrement son appareil photo, aussi une fois sortie du travail.

Exposition du 27 février au 02 avril 2026
Ouverte du lundi au vendredi de 8h00 à 20h00, samedi de 14h00 à 19h00, dimanche fermé
Vernissage le vendredi 27 février 2026 à 18h00
Exposition de Julien Schott, métamorphoses
Les toiles de Julien Schott retranscrivent des «pieces of wall», des parts de rue comme si elles avaient été directement prises sur un mur. Son processus de travail est instinctif et impulsif. Ses créations se font naturellement dans la mesure où elles correspondent à ce qu’il aime et qui l’habite : les couleurs, la musique, les lettres et les formes dynamiques.
La culture hip hop reste toujours en filigrane dans son travail. Julien Schott écoute énormément de musique lorsqu’il peint. Il utilise de la peinture acrylique, des bombes de peinture, du collage, des craies grasses ainsi que du béton et des marqueurs.

Exposition du 29 mai au 10 juillet 2026
Ouverte du lundi au vendredi de 8h00 à 20h00, samedi de 14h00 à 19h00, dimanche fermé
Vernissage le vendredi 29 mai à 18h00